monastère de la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire
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Les début 1619
Deuxième monastère de la Congrégation des Bénédictines du Calvaire, fondée en 1617 à Poitiers par la nièce de l'abbesse de Fontevrault, Antoinette d'Orléans-Longueville, sous la direction spirituelle du père Joseph du Tremblay, conseiller de Richelieu, le monastère de la Présentation est implanté à Angers grâce au soutien de la reine-mère Marie de Médicis en 1619 sur l’emplacement du manoir Bellepoigne et d’une chapelle Notre-Dame de Consolation, dont il ne reste plus de trace.
Il est rapidement édifié entre 1620 et 1623, grâce à Pierre Rohan de Guéméné et son épouse Antoinette de Bretagne, bienfaiteurs du monastère.
La Révolution.
En 1792, les sœurs d'Angers sont dispersées, les bâtiments servent de prison pour femmes et enfants – jusqu’à 600 prisonniers dont les 2/3 mourront, d'autres seront fusillés au champ des martyrs. Une sœur, Rosalie-Céleste de la Sorinière, guillotinée à la révolution, a été béatifiée en 1984 avec les 99 martyrs d’Anjou. L’église servira d’écurie et de grenier à foin. A partir de 1804, le monastère est racheté patiemment lot par lot et en 1821, la communauté se rassemble à nouveau rue Vauvert autour de celle qui était prieure en 1792. Depuis elle n’a jamais quitté ses murs, veillant sur ce patrimoine, témoin de l’histoire de la congrégation mais aussi du diocèse et de la France.
Sur les 20 communautés que comptait la congrégation en 1789, 7 se relèvent, et elles seront 8 à la fin XIXème à la fin du siècle avec la fondation de Jérusalem en 1897.
Les pensionnats
Dès le XVIIIème, Angers, comme beaucoup de congrégations féminines à la recherche de sources de revenus, ouvre un pensionnat pour assurer l'éducation des jeunes filles qui n'était pas prise en charge par ailleurs jusqu'à la loi du 21 décembre 1880 proposée par Camille Sée.
Après la révolution, le pensionnat est réouvert dès 1821. C’est dans la deuxième moitié du XIXème qu'il sera agrandi à sa taille actuelle (1864-1866). Les lois anti-congréganistes du début du XXème (1901-1904) obligent la Congrégation à fermer ses pensionnats.
Les ambulances
Un mois après le début de la première guerre mondiale (7 septembre 1914), la communauté d’Angers ouvre un ambulance (annexe à l’hôpital), où les blessés sont soignés par une partie des sœurs. L’ambulance ferme 5 ans plus tard.
"Le nombre de 1337 hospitalisés peut paraitre élevé pour une formation de 40 lits ; mais il faut dire que le Calvaire était un hôpital affecté aux convalescents. On y faisait passer alternativement les hommes atteints d’albuminurie, de fièvres paludéennes, ceux intoxiqués par les gaz et autres malades du secteur. En parlant des sœurs : (…) Jamais aucun d’eux ne leur manque de respect et de déférence ; beaucoup même leur témoignent une véritable reconnaissance."
Rapport du médecin major de l’hôpital n°6 (Calvaire d’Angers) en 1919.
le tournant de la deuxième moitié du XXème
Dans les années 50, un tournant est pris : le travail rémunéré entre dans les communautés et les hôtelleries monastiques se développent. Angers devient célèbre pour ses fameuses « gaufrettes », dont beaucoup se souviennent ...